Il y a une certaine catégorie d’enfants qui donnent beaucoup de soucis aux parents, parce qu’ils manquent d’appétit. Et je voudrais préciser, ici, quelques notions de simple bon sens.
Il faut être un homme pour avoir la folie de manger, tout simplement parce que c’est l’heure. Ceci est une agression à l’équilibre de l’organisme. Le proverbe : « L’appétit vient en mangeant » est une vérité, certes, mais c’est aussi une infraction aux lois naturelles.
C’est ainsi, que l’on voit des enfants littéralement traumatisés par les repas. Pour eux, manger est une corvée, une brimade, tout simplement parce qu’on n’a pas attendu qu’ils aient faim. Ils ont en permanence un ou deux repas en avance sur leurs besoins. Le vrai problème à résoudre est le facteur psychologique des parents. Un enfant qui mange est sécurisant. Un enfant qui ne mange pas est inquiétant.
Lorsqu’on oblige un enfant à manger, la seule satisfaction qui puisse en découler est l’acte d’autorité en lui-même. Il s’installe alors un climat tendu et désagréable pour tout le monde à chaque repas. Les parents disent : « Il ne va pas encore vouloir manger » et l’enfant de son côté se prépare à être grondé, puni peut-être. Dans son subconscient, manger s’associe à l’idée de pleurer, de tenir tête, de rejeter et même de vomir. C’est bien un problème psychologique. La preuve, c’est que, lorsque l’enfant mange chez une grand-mère, ou une tante, chez qui il a une sensation de plus grande liberté, à table, souvent, il engouffre littéralement les repas.
Dites-vous bien que tout ce que l’on mange à contre cœur n’est pratiquement pas assimilé par l’organisme. D’autre part, on n’a jamais vu un enfant se laisser mourir de faim, sauf cas particuliers, extrêmement rares.
Un être humain peut rester très facilement huit jours sans manger, sans que cela mette sa vie, et même sa santé en danger. Ce qui est grave, c’est de ne pas boire.
Il y a, de plus, des enfants qui mangent très peu et qui, apparemment, sont en très bonne santé. Pensez aussi à l’éventuel grappillage entre les repas…
Manger doit être impérativement un plaisir.
Bien entendu si la santé de l’enfant paraît compromise à la longue, par ce manque d’appétit, il faut à ce moment-là, voir un médecin qui cherchera la cause de ce dérèglement par une prise de sang.
S’il y a amaigrissement et anémie marquée, surtout chez les filles, il s’agit peut-être d’une anorexie. Là, tout se complique, parce qu’il s’agit d’un conflit psychologique avec la mère ou d’un manque de reconnaissance.
Si vous avez des questions, je suis disponible avec plaisir.
Belle journée à vous !
Baptiste Thérapeute (Énergéticien, Naturopathie Holistique & Tarot de Marseille)